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Armand FALLIERES, Président de la République |
Nous sommes le 1er Mars1908 et il est 4 h00 du matin, quand, dans une ferme du lieu-dit "Bois-Fradin", les premiers cris d'un nouveau né résonnent.Une naissance viens d'avoir lieu au sein de la Famille DURAND.
Vers 14 h 00, Jean-Louis DURAND, 36 ans, Cultivateur (métayer) , présente le nouveau-né à Monsieur Victor NEUVEU, le maire de la commune, dans son bureau à la Mairie .
Comme il se doit, Jean-Louis est accompagné de deux témoins. Ce sont des amis de longue date, Camille PICARD, charron de 23 ans, et Louis GUILLAUD, Cirier de 52 ans, tous deux d'Aizenay.
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Aizenay, le champs de foire |
Ma Grand-mère avait une certaine nostalgie de son enfance qui ne lui avait laissée que des bons souvenirs, emaillés de petites anecdotes.
C'était l'époque heureuse, disait elle, ou, lorsqu'on travaillait dans les champs et que si l'on entendait arriver une des rares automobiles, on cessait le travail, et on courrait sur le bord de la route pour la voir passer. C'était l'époque où, une fois par mois on allumait le four commun à tout le hameau, pour cuire le Pain, mais aussi gâteaux, et plats familiaux qui étaient amenés pour profiter de la derniere goutte de chaleur qui rayonnait encore du four après la cuisson des pains.
Très appliquée à l'école, elle se fait remarquer par sa facilité à apprendre, elle continuera sa scolarité à l'école catholique et obtiendra haut la main son certificat d'étude.
Sa mère l'inscrira aux "Enfants de Marie", association catholique, et elles participera activement aux défilés et Fêtes votives du diocèse. Son rêve était de devenir couturière, elle sera donc placée en apprentissage. Elle gardera toute sa vie la soif de lire et d'apprendre. je possède encore les livres de prix qu'elle avait gagnés. Ces Grands livres de valeur (à l'epoque) que l'on remettait en fin d'année scolaire aux élèves méritants.
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certificat d'etude de Marcelline 1919/1920 |
Elle rêvait de devenir couturière mais le destin en avait décidé autrement. Alors qu'elle est en apprentissage, elle fait la connaissance d'un beau jeune homme. Ils tombent amoureux. Après accords des familles, ils se marient à Venansault le 12 mai 1925, elle devient ainsi l'épouse de Maurice, Paul BARRETEAU. De cette union naîtra bientot le petit Alcime, Maurice, Marcellin, le 21 Mars 1926. le bonheur sera de courte durée car son époux, Maurice tombe gravement malade.
Son état empire rapidement, il s'agit de la Fièvre typhoïde, rien ne pourra le sauver. Elle se retrouve seule avec un enfant, elle ne peut faire face seule, elle rejoint sa famille et retourne vivre à la ferme.
1930, la famille est désormais installée a Mouilleron le Captif. Elle croise un beau jeune homme taciturne et un peu sauvage, lui se sent attiré par cette jeune femme en noir, si triste. Il vont se rapprocher, s'aimer et "fauter" comme on disait à l'époque. Seulement voilà, quand on est veuve cela n'est pas correct à l'époque.
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la famille Durand vers 1928,1929 marcelline est derrière la plus a doite son fils Alcime est au premier rang le plus a gauche |
car elle ne va pas tarder a s'arrondir. Les familles conviennent d'un mariage.
Leur union est célébrée en l'Église de Mouilleron le captif le 26 janvier 1931. A l'issue de la cérémonie, elle vient vivre dans la famille de son époux. Le bonheur aurait pu être complet si seulement Gustave ne buvait pas autant. Car malgré son bonheur, celui-ci continue à boire, complément obsédé par cet état d'ivresse qui le désinhibe. Ils auront malgré ces quelques nuages deux charmantes enfants Christiane et Lucette. Elle tombe à nouveau en "éspoir" comme on dit alors, mais la petite 3ème ne naîtra pas en Vendée. L'histoire s'emballe encore, et la malchance les poursuit.
L'épidémie qui touche les troupeaux, poussent les gens a chercher un coupable, et Gustave est pris pour cible. C'est lui le "mauvais-oeil", et c'est l'épisode du quasi lynchage. Nous sommes en 1933, Gustave charge ses meubles dans un camion, y installe sa femme prête à accoucher, ses deux filles et le petit Alcime qu'il considère depuis toujours comme son fils, et les voilà partis à l'aventure. Ils abandonnent leurs familles respectives, les lieux qu'ils connaissent, les gens qu'ils connaissent, et ils prennent la direction de cette lointaine et inconnue Charente dont leur ont parlé les cousins FOURNIER. Je n'ai jamais su combien de temps ils ont mis, mais à l'époque les routes sont mauvaises et étroites, et les camions sont lents, 50 ou 60 km à l'heure. Comme ce voyage a du paraître long et douloureux pour cette femme enceinte, et a cette petite famille qui abandonnaient tout pour partir vers on ne sait où, ...
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Pérignac |
l'histoire continue........
ayant lu votre histoire qui croise la mienne dans les alentours de plassac-voulgezac-nanteuillet et la cour meme de michelle chagnaud, mariage a voulgezac- et jeune vie chez tante blais.--ci dessous michelle et madame vilain qui m' avait ecrit des pages de sa jeune vie pour mon propre livre. et blog. svp; me faire savoir si je peux les scanner pour vous. ns
RépondreSupprimeroui, merci, vous pouvez me cotacter par mail j-philippe.vilain@wanadoo.fr
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